Quand être dans le Faire nous perd?

Êtes-vous une machine à Faire?

Nous vivons dans une ère exigeante! 

Surmenage, anxiété, perte d’identité

Nous subissons le stress exigeances personnelles, professionnelles, sociales, nous devons être au top dans tous les’ domaines de la vie.

Ce phénomène s’accentue chez les femmes, les cadres ou entrepreneurs, de plus s’ils sont en situation de famille monoparentale. 

Mais après quoi courrons-nous? 

Quand on est enfant, on doit être un gentil garçon, une gentille fille, on est déjà plongé dans la course infernale des adultes qui coupent notre sommeil pour nous amener chez la nounou, à la crèche, pour une journée de stress entre pleurs et caprices pour finir le soir à faire vite vite, manger, bains, dodo.... Vous me parlez d’un bon départ dans la vie!!!! 

Ado, la pression des notes, choisir une voie professionnelle alors qu’on ne t’a pas appris à savoir « Qui tu es »! N’y a-t-il pas déjà comme un problème? 

Trop tard, tu es déjà dans la machine infernale, tu ne sais pas qui tu es, mais tu dois y aller coûte que coûte, et tu y vas, droit dans les clichés:

- Études, un emploi,en couple, les enfants, le chien, le chat, la maison, la voiture, les vacances(jamais quand tu en as besoin), les crédits...

Waouh, et là super!

Tu es top au boulot, top maman ou papa, tu es top au sport, top ami(e), top partenaire .... tu es Top partout, tu cours partout, tu as fait tout ce qu’il faut, comme il faut faire dans la coutume, comme tout le monde, tu as écouté, aidé les autres, et un jour, tu es fatigué, éreinté, épuisé, c’est le grand vide. Tu es top partout, et pourtant, ici, à ce moment précis où tu ressens ce vide, souvent après un choc émotionnel (séparation, deuil, dispute, perte d’emploi...) tu t’aperçois que tu n’as pas fais les choses pour la bonne raison, tu n’as pas fait les choses pour toi, tu n’as pas fait ce qui t’anime vraiment. 

Tu es perdu, en quête d’identité personnelle.   

Perte d'identité, se perdre dans le faire, peur de la solitude, retrouver l'estime de soi

Tu es passé à côté de toi-même parce qu’on ne t’a pas appris à « Être » et tu es devenu comme eux une « machine à faire ».

En devenant une machine à faire, tu as oublié tes rêves, parfois même tu n’as pas osé en avoir, comme si tu pensais ne pas les mériter.

Et puis, c’est confortable d’être dans le « Faire », cela permet de ne pas aller voir ses sacs de pierres, de ne pas libérer et comprendre ces chocs émotionnels pour en faire des forces, ça permet de rester dans sa zone de confort, de ne pas affronter le challenge, parce qu’il y a parfois des sacs trop lourds, on a peur de les regarder en face, alors par peur de souffrir un moment pour être libérer de ce poids ensuite, on préfère rester aveugle et se conforter dans le Faire plutôt que guérir l’Être, soigner et chérir l’Âme, souvent parce que la peur du bonheur, d'un mieux-être nous terrorise, on ne le connait pas, cette inconnue. Dois-je aller vers elle, cette liberté, cette joie de vivre, faire connaissance, y goûter un peu, ou dois-je rester attacher à ce qui m'assomme peu à peu? 

Il y a aussi cet Égo, oui l’Égo, difficile de le raisonner celui-ci. Si j’arrête de "Faire", si j'arrête d'être fort(e) un certain temps, si je m'autorise à me reposer, que vont penser les autres? Je n’ai pas le droit, moi, de flancher, d’être fatiguée, d’être perdu, d'avoir des problèmes, de me plaindre... non!

Mauvaise nouvelle, d’une part, chaque être humain a le droit de flancher sur son chemin de vie, simplement parce que nous sommes tous fait d’emotion et que nous avons tous le même fonctionnement. Homme ou femme, peu importe l’âge ou le moment, nous nous devons à chacun de nous autoriser un moment de répis lorsque l’occasion se présente à nous, de nous retrouver au plus profond de nous-même.

J’ai été une machine à faire, car mes parents m’ont éduquée dans ce modèle, foncer dans le travail, les activités diverses pour ne plus avoir le temps d’exister, ne pas entendre et apprécier le bruit du silence. Dépendre d'un travail de la charge d'un foyer, de rôles inadéquates, d'une image.... qui nous font croire qu'on existe, un leurre. Se perdre dans un cercle infernal et répétitif dénué de sens et d’excitation.

Grâce a dieu j’ai perdu ce que j’avais construit en un claquement de doigt, alors que je faisais le deuil de mon père. J’ai cumulé ces deux séparations avec un cancer de la thyroïde parce que quand tu es une femme forte avec une énorme carapace, tu ne fais pas les choses à moitié biensur, tu penses bien que l’univers quand tu n’as pas su voir les petites alertes, il t’envoie du lourd pour que cette fois, tu comprennes bien.

Et là, tu comprends! Tu stoppes la machine à faire, tu regardes au-delà de la zone de confort, tu règles l’ego, tu te reposes, tu écoutes ton corps, et tu vides tes sacs de pierres, tu travailles sur toi, guéri tes blessures, berce ton enfant intérieur, la mère, la maîtresse, la femme, l’amie, la professionnelle, la folle, la sage, la gentille, la bienveillante ... toutes tes personnages intérieurs, toute sa ses émotions, tu les acceptes, tu les aimes, pour leur laisser à chacune la place d’Être, d’Exister afin de révéler ton essence, ton identité personnelle et enfin te connecter à ta raison d’être sur cette planète, dans cette vie qu’il t’est donné de vivre une seule fois, si tenté qu'il y en ai plusieurs, pour celle-ci, tu n'auras pas de Replay.

Oui je dis grâce à Dieu, et je remercie l'Univers d'avoir été aussi généreux avec moi en challenges, car cela m'a permise d'Être, de Vivre, de me connecter à ma Raison d'Être et de la servir aujourd'hui. Ne soyez pas trop longtemps troublés par les challenges, les changements, ils sont là pour nous montrer le chemin de l'évolution, le mouvement c'est la Vie.

Aujourd’hui, s’il y a une chose que je peux transmettre, c’est oui foncez, vivez votre vie à 10000, 100000 km/h, à condition de faire ce qui vous anime, ce qui vous excite au plus profond de vous, et non ce que vous avez trouvé comme exutoire pour étouffer quelque chose que vous ne voulez pas voir, ce n’est pas le même chemin, il procure du plaisir certe, aux prix d’énormes efforts sans relâche qui mènent à la dépendance et non à la liberté d’Être Soi.

Alors, stoppez la machine à faire, prenez une pause, branchez-vous sur votre fréquence l’Être, soyez attentif, écoutez ce qu’il vous dit, dans ce subtile murmure intérieur il vous délivre votre Raison d’Être. Prenez ce rendez-vous avec vous, aussi souvent que possible, avec régularité pour garder le cap! 

Ne laissez pas le "Faire" briser votre Monde Intérieur.

Je vous souhaites des challenges. Beau voyage sur le chemin de la Liberté d'Être Soi.

Emilienne Marty

Coach Vitalité Corps Coeur Esprit
www.vitaliteminceuretjeunesse.com

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